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Orthopédie, Ostéopathie

Medecine manuelle

Principes

Principes

Aujourd’hui le médecin pratiquant la thérapie manuelle est spécialiste de la prise en charge médicale des troubles-musculo-squelettiques ostéo-articulaires du rachis et des membres périphériques ou satellites.

Il pose un diagnostic en recherchant une anomalie du segment vertébral mobile le (DIM) ou dérangement articulaire mineur qui sera au niveau du rachis et s’accompagnera de symptômes douloureux « satellites » dans les membres et dans le tronc suivant les trajets nerveux et entrant dans le cadre du syndrome cellulo-teno-périosto-myalgique.

Les outils thérapeutiques à disposition du médecin de médecin manuel combinent des manipulations et des mobilisations vertébrales ainsi que des techniques de tissu mou.

Ces spécificités thérapeutiques de la médecine manuelle orthopédique ostéopathique respectent les règles de la non douleur et du mouvement contraire, bases même de l’enseignement de Robert MAIGNE. 

Ces spécificités thérapeutiques de la médecine manuelle orthopédique ostéopathique respectent les règles de la non douleur et du mouvement contraire, bases même de l’enseignement de Robert MAIGNE.

 

  • Les techniques de ‘’ tissus mous’’ ont une action directe sur les plans cutanés, sous-cutanés, musculaires, tendineux, ligamentaires et viscéraux.
  • Les mobilisations améliorent la motilité articulaire et permettent de diminuer les blocages douloureux.
  • Les manipulations qui entrainent une articulation au-delà des limites de son jeu volontaire et habituel, sans pour autant dépasser celui dicté par l’anatomie avec le « trust » ou craquement audible pour débloquer un segment articulaire.

Principes

La médecine manuelle orthopédique ostéopathique (MMOO) 

C’est en 1969 que le Docteur Robert MAIGNE fit entrer l’enseignement de l’Ostéopathie à l’Université.

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L’enseignement

L’enseignement pratique donné pour l’obtention du DIU de MMO est l’application formelle de cette définition. Et si ce DIU donne automatiquement droit au titre légal d’ostéopathe, rares sont ses titulaires qui en font cas sans en avoir complété leurs connaissances ostéopathiques en suivant un enseignement postuniversitaire, le plus souvent ouvert à la seule ostéopathie structurelle, ou/et privé dans des écoles où les techniques divulguées relèvent de l’ostéopathie dans sa globalité et sa diversité ou dans d’autres plus spécialisées dans une de ses modalités d’exercice, par exemple la médecine musculo-squelettique MARSMAN.

Tout ce long développement pour vous démontrer qu’une pratique efficiente de l’ostéopathie demande, dans son apprentissage, courage et obstination et qu’un médecin ostéopathe aura un cursus étagé sur plus de 12 années avant de vous donner ses soins ce qui représente, à minima et en heures d’enseignement, le double et parfois le quadruple de celles données aux ostéopathes non médecins.

Votre santé est entre vos mains, sachez choisir l’ostéopathe compétent et n’oubliez pas qu’avec un médecin vous êtes dans de bonnes mains.

OstÉopathie

Qu’est-ce qu’une manipulation vertébrale ?

Il s’agit d’une « mobilisation passive qui tente d’entraîner les éléments d’une articulation ou d’un ensemble d’articulations plus loin que leur jeu habituel, et jusqu’à la limite du jeu anatomique normal. C’est une impulsion brève, sèche et unique qui doit être exécutée à la fin d’un jeu passif normal. Ce mouvement s’accompagne habituellement d’un bruit de craquement ou de claquement. » (Pr. R. Maigne). Les vertèbres manipulées bougent légèrement l’une par rapport à l’autre mais elles reviennent immédiatement à leur position de départ. Il n’y a donc aucune « remise en place ». En revanche, l’étirement très sec des muscles péris vertébraux, du disque et des articulations intervertébrales est bénéfique. Ces structures anatomiques interviennent dans la douleur. Il peut résulter de leur étirement une détente musculaire et une meilleure mobilité de votre colonne, donc une amélioration de vos douleurs.

La manipulation que votre médecin vous propose résulte d’un diagnostic déterminé grâce à deux étapes obligatoires :

  • La première est celle des questions que l’on vous pose et qui permettent de connaître toutes les affections et les symptômes dont vous souffrez, l’historique de vos douleurs actuelles et l’efficacité des traitements que vous avez eus auparavant.
  • La seconde est un examen clinique complet qui comporte un bilan de l’état de vos os, articulations, muscles, etc., un examen neurologique et un examen de votre colonne vertébrale.

La manipulation est précédée et parfois remplacée par des manœuvres de mobilisation. Ces dernières consistent en des mouvements répétés, progressifs et élastiques sans impulsion, auxquelles on peut associer diverses techniques manuelles de contractions, relâchements et étirements des muscles.

Une manipulation n’est proposée que pour une souffrance mécanique bénigne d’une articulation.

Qu’est-ce qu’une manipulation vertébrale ?

Seul un examen médical complet (y compris de votre colonne) permet de savoir si une manipulation vertébrale peut vous améliorer. Par exemple, les douleurs liées à un blocage modéré du jeu vertébral ou à une tension musculaire douloureuse sont de bonnes indications. En revanche, la présence d’une inflammation rend la manipulation peu ou pas efficace. Votre médecin saura choisir le traitement le plus adapté à votre cas.

Comment se passe un traitement par manipulation ?

La manipulation est précédée de manœuvres de mobilisation de la colonne (mouvements répétés, progressifs et élastiques, sans impulsion), et de diverses techniques manuelles de contraction, de relâchement, et d’étirement des muscles du dos ou du cou. Ces manœuvres permettent au médecin de s’assurer de la « faisabilité » de la manipulation.

La manipulation en elle-même est une manœuvre indolore. Une ou plusieurs séances peuvent être nécessaires (selon les cas). L’indication d’une nouvelle manipulation dépend des résultats de la manipulation précédente et du nouvel examen clinique.
Vous devez signaler à votre médecin des éléments importants :

  • Si vous avez déjà été manipulé : quand, pourquoi, par qui et avec quels résultats.
  • Un diabète.
  • Un ulcère de l’estomac ou du duodénum.
  • Une hypertension artérielle.
  • Un accident vasculaire cérébral.
  • Des vertiges ou des malaises.
  • Si vous avez déjà été opéré ou si vous devez l’être.
  • Si vous êtes enceinte.
  • Tous les traitements que vous prenez (et notamment les anticoagulants).

Quels sont les risques des manipulations ? 

Comme pour les médicaments ou les infiltrations, les manipulations peuvent entraîner des incidents et des accidents.

Les incidents passagers se rencontrent dans 20% des cas et ne doivent pas vous inquiéter :

  • Une baisse de la capacité à maintenir son corps dans sa position habituelle (diminution du tonus postural). Ce phénomène est accompagné d’une sensation de fatigue qui apparaît au cours des heures suivant la manipulation. Cet état est de courte durée.
  • Une augmentation des douleurs qui vous avaient amené à consulter votre médecin, et qui disparaissent dans les 2 à 3 jours.

Les principaux accidents sont extrêmement rares :

  • Aggravation des lésions avec des douleurs intolérables (hyperalgie).
  • Fracture (de côte ou de vertèbre en cas d’ostéoporose majeure).
  • Sciatique compliquée de paralysie des muscles de la jambe ou du pied.
  • Névralgie cervico-brachiale : douleur du bras ou de l’avant-bras et de la main compliquée de paralysie des muscles.

Les accidents dramatiques qui sont très rares (environ 1 cas pour un million de manipulation de la colonne cervicale) :

  • Tétraplégie ou paraplégie (paralysie des quatre membres ou de deux membres), en particulier en cas de manipulation d’une vertèbre cancéreuse.
  • Syndrome de la queue de cheval qui entraîne des troubles ou une paralysie des sphincters (1 cas pour plusieurs millions de manipulations de la colonne lombaire).

La majorité de ces accidents plus ou moins rares est la conséquence :

  • De l’absence de formation du manipulateur ou de l’exécution de ces manipulations par des personnes qui ne sont pas habilitées à la faire.
  • D’une manipulation non justifiée par votre maladie.
  • Du non-respect des contre-indications médicales ou techniques.
  • De l’absence des règles de prudence élémentaire que comporte un examen clinique.
  • De l’absence d’examens complémentaires lorsque cela est nécessaire.
  • De l’absence de radiographie pour certains cas.
  • De manœuvres forcées ou trop énergiques.
  • Les accidents sont extrêmement rares si les indications et les contre-indications sont respectées.

Peut-on éviter ces exceptionnels accidents dramatiques ? 

La société scientifique professionnelle à laquelle appartient votre médecin (la SOFMMOO) recommande de ne pas utiliser certaines manipulations du cou chez les femmes de moins de 50 ans. Il existe d’autres techniques de traitement manuel, tout aussi efficaces.

Que faire après une manipulation ?

Vous devez en priorité éviter tout mouvement ou tout effort intempestif, et ce sans obligatoirement vous reposer.

Vous devez suivre les conseils de votre médecin qui vous expliquera comment positionner votre corps.

Vous devez noter soigneusement les médicaments pris et surveiller l’évolution de vos douleurs (HORAIRES, DUREE, ENDROIT DU CORPS OU ELLES ONT LIEU…).

Vous devez appeler votre médecin en cas de perte de sensibilité ou de faiblesse musculaire, en cas de vertiges et en cas de troubles visuels.